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LA RÉGLEMENTATION

 

Impact général

 

D’après leur formation actuelle, les optométristes ont les compétences pour effectuer de nombreux actes parmi les 50 les plus fréquents en ophtalmologie. Dans l’ensemble des pays où l’optométrie est réglementée, les opticiens spécialisés et/ou les optométristes prescrivent les équipements optiques, dépistent les états oculaires anormaux et réfèrent à l’ophtalmologiste dans un délai adapté lorsque c’est nécessaire.

 

Ces hypothèses sont compatibles avec les observations réalisées chez nos voisins, où 73% des prescriptions de lunettes sont réalisées par des optométristes en Allemagne, et 100% en Angleterre.

 

En 2014, l’actuel Président de la République Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Economie, présentait un pré-projet de loi sur la croissance et le pouvoir d’achat1. L’économie engendrée par la reconnaissance de l’optométrie était alors évaluée à 100 millions d’euros pour l’Assurance Maladie et à 260 millions d’euros pour les assurés et les complémentaires.

 

Ces économies substantielles contribueraient à redonner du pouvoir d’achat aux Français sans aucun coût pour la collectivité. Il faut également préciser que les formations des optométristes sont autofinancées, contrairement à celle des ophtalmologistes et des orthoptistes.

 

L’objectif premier de ce partage d’actes étant de recentrer l’activité des ophtalmologistes sur des actes à plus forte valeur médicale.

 

La reconnaissance de l’Optométrie, ou l’élargissement des compétences de l’opticien, est la solution à effet multiple :

- Diminution des délais en ophtalmologie.

- Diminution du renoncement aux soins oculaires avec un professionnel de première ligne de proximité.

- Diminution du coût pour la Sécurité Sociale.

- Augmentation du pouvoir d’achat.

Réforme favorable

45 Projet de loi « Croissance et pouvoir d’achat », 2014 M. Emmanuel Macron (Ministre de l’Economie et des Finances)